La science s’y intéresse : quand le chien détecte la maladie

Détecter un cancer pourrait devenir un jeu d’enfant et sauver davantage de vies !

Dans le livre « Zoothérapie, entre l’humain et l’animal », l’auteur relate qu’une femme est allée faire des tests après un comportement étrange de son chien. Sur une période assez étendue, il lui a léché l’endroit avec insistance : c’était sa façon d’alerter sur le danger qu’il pouvait déjà percevoir.
Des études en cours montrent que le chien possède la capacité de détecter plusieurs types de cancers. Actuellement, le flair est utilisé pour analyser des échantillons d’haleine afin de déterminer quels individus, en l’occurrence des femmes, sont atteintes d’un cancer du sein. A noter que la même méthode est utilisée dans la détection des cancers du poumon.
Pour le cancer de la vessie, tout se passe encore une fois grâce à l’odorat du chien. Si les chiens de la race Saint Hubert sont peu à peu réintroduits dans la police pour leurs très nombreux capteurs olfactifs qui en font des « nez » incroyables, n’importe quel chien peut détecter une anomalie en sentant l’urine de la personne malade. A l’heure actuelle, les tests permettant de détecter le cancer de la prostate entraînent des faux positifs et donc des traitements lourds inutiles… d’où l’intérêt de valider au plus vite cette nouvelle génération de tests afin de ne plus commettre d’erreurs médicales, et ce, grâce aux chiens !
Comment est-ce possible ? En fait, les cellules cancéreuses libèrent des particules odorantes qui sont captées par le flair du chien dressé pour alerter s’il les détecte. Le procédé est similaire à la façon dont les chiens policiers recherchent les substances illicites ou les personnes disparues.
Les capacités sensorielles et extrasensorielles de nos amis les chiens sont de plus en plus prises au sérieux, enfin, l’homme accepte de ne pas être au dessus de tous les autres êtres vivants. La preuve avec une étude actuellement menée à l’hôpital Tenon de Parissur le cancer des ovaires.
Tout doucement, la médecine scientifique se voit complétée, voire remplacée, par la médecine douce ou parallèle, selon ce même phénomène où l’on prend conscience que des alternatives existent. Affaire à suivre…

Le chien capable de prévenir les symptômes des maladies chroniques

Au Canada, on les appelle les « chiens d’alerte médicale », en France, ils n’ont pas encore d’appellation particulière mais l’association Handi’Chiens dont nous avons parlé dernièrement utilise déjà ces capacités particulières avec ses chiens d’accompagnement.
Le plus souvent, ils peuvent détecter deux types de crises :
  • L’hypoglycémie (ou hyper)
  • L’épilepsie
Pour le diabète, les chiens sont capables de flairer les variations de sucre dans le sang. A la manière d’une sonnette d’alarme, la baisse du taux de sucre agit comme un stimulus sur le chien qui est dressé pour alerter le malade ou son entourage pour agir rapidement. Toutefois, les médecins sont unanimes sur le principe de précaution : tout malade doit contrôler sa glycémie régulièrement avec un appareil ou une bandelette et ne doit en aucun cas se reposer entièrement sur l’animal

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